Beau ou moche ?

L'effet miroir

Au quotidien j’ai la chance, l’opportunité de discuter de la façon dont les gens perçoivent leur corps.

Dans l’esprit de beaucoup de gens, la beauté est souvent intimement liée à l’apparence, je suis mince
donc je suis beau, je suis trop gros donc je suis moche etc.

La problématique que l’on rencontre est la suivante, la beauté est beaucoup trop subjective pour ne la
rattacher uniquement qu’à l’aspect physique d’un individu, ce n’est pas son apparence seule qui la
définit. Il parait d’ailleurs peu pertinent de vouloir la définir ici, laissons cela aux philosophes et aux
essayistes.

Comment savoir si notre corps est beau ?

Plutôt que de parler de la beauté du corps nous parlerons de la « beauté du mouvement ».

Bouger te rend beau.

Plutôt que de prendre trop de temps devant ton miroir à te demander si tu es suffisamment gros,
mince, beau etc., il te sera plus bénéfique de prendre ce temps pour bouger.

Plutôt que d’être sous la barre de traction à te dire que tu es nul de ne pas y arriver, dis toi que c’est
du temps que tu ne passes pas assis dans ton canapé.

Bouger, se mettre en mouvement peut revêtir des allures bien différentes, marcher 30 minutes,
réussir sa première traction, soulever deux fois son poids de corps du sol et bien d’autres choses (cf.
article Comment commencer à bouger).

Mobilisons deux des quatre accords Toltèques de Don Miguel Ruiz pour appuyer cette argumentation
(cf. article la bibliothèque du jeune tigre)

Ne pas faire de supposition : je suis sûr qu’il(s) me trouve(nt) moche. Faire des suppositions n’apporte
rien d’autre que des doutes et du flou. Si tu souhaites réellement une réponse, pose la question, ou
pose toi ces questions. Une autre supposition est “Je suis sûr que je ne vais pas y arriver”. Est-ce que
tu as travaillé pour ? Tes objectifs sont-ils bien définis ? Est-ce que tu as au moins eu l’audace de te
lancer ?

Ne pas en faire une affaire personnelle : nous sommes 8 milliards sur Terre désormais, faut-il
réellement se laisser impacter par l’opinion d’une (ou plusieurs) personne(s) ? (Disons que je n’ai pas
la réponse à cette question et que le Stoïcisme répondra à ma place).

La perception que nous avons de notre corps sera toujours biaisée par le fait que nous le voyons tous
les jours et qu’il est donc plus dur d’en percevoir les changements (sauf exception bien évidemment).

Au final, est-ce vraiment important ?

Finissons avec un dernier argument, le temps. Tout est éphémère : “la mort a créé le temps pour
faire mûrir les choses qu’elle allait tuer”.

Physiquement nous changeons au cours du temps, pour exemple, hormonalement nous ne serons pas la même personne à 16 et 46 ans. Il est normal que de par ces fluctuations hormonales notre corps change et évolue. Entre le début de l’adolescence et la fin de l’andropose/ménopause le corps évolue. Par contre qu’est ce qu’il t’empêche de réussir à faire une traction à 16ans comme à 46ans?

Le mouvement possède une certaine intemporalité dans nos vies contrairement à nos corps. Au lieu de douter de ton apparence demande toi si tu bouges correctement !

Réussir sa première traction, soulever à 10 reprises 50% de son PDC du sol, mettre au dessus de sa
tête 100% du PDC peut provoquer un éveil spirituel dont on se doute peu.

Aie confiance, chaque petit mouvement a une incidence !

Mat & Ondine

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